Le marché de l’immobilier à Miami est un secteur économique très important. Nous voulons savoir qui sont les principaux acteurs de ce marché, pour ce faire nous avons décidé de nous concentrer sur deux quartiers qui ont énormément changés ces dernières années.
Design District : Initialement, ce quartier était nommé BUENA VISTA et connu pour ses fabriques de meubles et ses entrepôts. A cette époque, ce quartier était aussi connu pour son taux de criminalité très élevé. Ce n’est qu’à la fin des années 1990 qu’un entrepreneur a vu le potentiel de ce quartier et a décidé de le transformer : Craig Robins, natif de Miami, a eu le « nez creux ». Il deviendra rapidement propriétaires de 18 pâtés de maisons et mettra en place une stratégie afin d’attirer les grands noms du design, les convaincants ainsi de venir s’installer dans ce quartier longtemps boudé.
Sachant s’entourer, c’est avec L REAL ESTATE, filiale du groupe LVMH que Craig Robins s’est associé, créant DACRA. DESIGN DISTRICT devient alors le « QUARTIER » d’art et de luxe en juxtaposant marques de design avec des collections d’art d’importance internationale, des installations phénoménales temporaires et permanentes d’art et de design, grandes marques de mode de luxe mondialement connues et de grands restaurants. Pour promouvoir ce quartier, Craig Robins décide de créer en 2005 une franchise américaine d’ART BASEL, manifestation d’art contemporain se tenant annuellement à Bâle en Suisse, à Miami mais aussi à Hong Kong en Chine.
Dorénavant, DESIGN DISTRICT est connu et reconnu dans le monde entier comme un haut lieu où luxe et art contemporain cohabitent.
Wynwood : Ce quartier, portant initialement le nom d’EL BARRIO, était un haut lieu de la confection. Rapidement victime de sa réputation, les loyers ont augmenté, poussant dès lors les entrepreneurs à quitter les lieux pour s’implanter principalement à HIALEAH où les loyers étaient plus accessibles mais aussi où habitaient leurs salariés, laissant alors WYNWOOD à l’abandon.
Les artistes prirent alors possession des entrepôts abandonnés, mais c’est un autre promoteur et artiste visionnaire, Tony Goldman qui achètera 30 édifices en 2010 et demandera à certains artistes de s’exprimer sur ces murs abandonnés et ainsi créer un esprit communautaire qui, selon lui, crée l’émulation d’un quartier et sa richesse.
C’est alors qu’il ouvrira Wynwood Walls, musée à ciel ouvert qui devient alors une attraction touristique. Les investisseurs ne tarderont pas à comprendre qu’il faut être présent et changer le visage de ce quartier qui est aujourd’hui très demandé par une nouvelle population plus aisée et plus branchée.
C’est alors qu’il ouvrira Wynwood Walls, musée à ciel ouvert qui devient alors une attraction touristique. Les investisseurs ne tarderont pas à comprendre qu’il faut être présent et changer le visage de ce quartier qui est aujourd’hui très demandé par une nouvelle population plus aisée et plus branchée.
